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Un blog à propos des comics avec de vrais morceaux de super-héros dedans...

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17 mars 2009

Mythic # 4

Ce soir on continue de découvrir le projet que Nathan Legendre avait commencé à développer pour le magazine Strange.

Voici donc le 4ème épisode de Mythic :

Episode 3

Page 1 :

- case 1 : Plan panoramique en légère contre-plongée sur le quai d'un train souterrain. L'endroit ressemble à une station de métro du début du siècle dernier; mais il est moins bien éclairé et les couleurs sont bien moins claires. Une sentinelle est en faction au pied d'un grand escalier. A quai, une locomotive trapue, comme blindée, tire quelques wagons d'acier brut sans fenêtres. Au premier plan, deux Mercandiers terminent de charger une lourde caisse en bois dans le dernier wagon de stockage.

texte off : terminal souterrain de

la Cours

des Miracles – Houilles-carrières

un Mercandier : «Allez plus qu’une … »

- case 2 : Plan serré. Au moment où le train de

la Cours

des Miracles quitte le quai, la sentinelle s'écroule comme foudroyée par un arrêt cardiaque subite.

la sentinelle : «Uuurg ! »

- case 3 : Plan large en plongée sur une gare de banlieue parisienne d'où le curieux train blindé semble sortir d'un hangar plus court que l'ensemble de ses voitures. Il y a peu d'usagers sur les quais et personne ne remarque sa curieuse apparition. A l'arrière du dernier wagon, agrippé péniblement dos à la cloison, on distingue le corps disloqué de l'Ankoo qui s'échappe ainsi de

la Cours

des Miracles.

texte off : Nord-ouest de Paris … quelques heures après l’incident de la salle de spectrométrie

- case 4 : Plan serré. Tant bien que mal, le corps cadavérique réussit à pénétrer dans le train par l'interstice minuscule de ce qui semble être une sorte de meurtrière ou d'ouverture d'aération. Le passage étant trop étroit, les os de la carcasse craquent un à un.

- case 5 : Plan moyen. l'Ankoo est à l'intérieur du dernier wagon, où sont entreposés des dizaines de tableaux sculptures effrayantes et autres caisses solidement clouées. Son corps est dans un état pitoyable; un cadavre rampant mutilé, mais animé d'une volonté d'outre tombe.

l’Ankoo : « … nou…velle enveloppe … »

- case 6 : Plan moyen. Deux Mercandiers en arme patrouillant dans le train, arrivent dans le dernier wagon, discutant comme à l'accoutumée. L'Ankoo est collé à une des séparations du wagon, à plusieurs centimètres au-dessus du sol, comme s'il adhérait à la paroi pour ne pas se faire repérer.

l’Ankoo [murmurant] : «pas … dési…gnés ! »

- case 7 : Plan serré, voulant se faire plus que discret, l’Ankoo rampe au plafond du train entre les chemins de câbles et les poutrelles blindées, à la recherche d'un endroit où se dissimuler.

- case 8 : Plan moyen en légère plongée. Dans un des wagons de tête, un jeune sous-officier Mercandier est en train de se servir un gobelet d'eau fraîche à un distributeur incrusté entre deux râteliers d'armes d'assaut. A quelques mètres à peine, sur un vieux fauteuil passager miteux, un individu dans l'ombre d'un container fume discrètement son cigarillos en lisant religieusement un petit grimoire.

le jeune officier : « Vous ... vous n'êtes pas là pour protéger le convoi ... Monsieur ? »

l'homme dans l'ombre : « Non, rassures-toi soldat ... comme tout bon agent du gouvernement, j'ai opté pour cette vieille coutume parisienne qui consiste à se rendre en Normandie pour le week-end ..." »

l'homme de l'ombre : « Tu es juste mon taxi ! »

Page 2 :

- case 1 : Gros plan. Tenant son cigarillos juste devant son visage, l'homme dans l'ombre murmure une incantation lue dans son ouvrage. Ses doigts sont couverts de poudre violette. De petites pousses de vigne s'enroulent autour des feuilles de tabac

l'homme de l'ombre : « Вам мой ребенок, мое мнение открыт. Землей, Огнем , Ветром, и Морем, В мои руки вы будете »

- case 2 : Zoom arrière. Un bruit sec vient de se faire entendre dans le wagon suivant, éveillant l'attention de l'alchimiste, qui se retourne dans sa direction.

l'homme de l'ombre : "On transporte quelque chose de vivant dans ce convoi, soldat ?"

le jeune officier : "Absolument pas ! Que les outils de l'atelier de Mélusine et des fragments de dolmens maçonniques"

- case 3 : Plan large. L'homme dans l'ombre se lève de son siège, et d'un air impérial, assène ses ordres au jeune officier sans même lui adresser un regard. Il est vêtu avec une classe incroyable qui lui donne un petit air aristocratique, malgré sa coupe de cheveux en bataille.

l'homme de l'ombre : "Prévenez le peloton d'intervention !"

le jeune officier : "tout ... tout de suite, Monsieur Flamel !!"

- case 4 : Travelling. Alors que le jeune officier se précipite en direction de la locomotive, apeuré par la situation et l'attitude froide de Flamel. L’alchimiste, quant à lui, se dirige d'un pas calme en direction du sas où il a entendu le bruit suspect.

- case 5 : Plan moyen en contre-plongée. Flamel passe le sas avec prudence pour découvrir le Mercandier en faction jonchant, inanimé, le sol du wagon à ses pieds. Ce dernier, au premier plan, semble avoir été vidé de son fluide vital.

Flamel : "Oh, ce n’est pas vrai … »

- case 6 : Contrechamps. Flamel s'est accroupit devant le cadavre du garde pour inspecter les traces ou les blessures pouvant l'aiguiller sur ce qui a pu le mettre dans cet état, mais il remarque aussitôt la plaque d’aération pliée, posée à côté du corps.

Flamel [soliloquant] : "pourquoi faut-il que ce genre de truc me tombe dessus ? »

- case 7 : Gros plan. Flamel tire d'une petit poche en cuir qu'il porte à la ceinture, une longue fiole semblant contenir des petites billes de marbre qu'il va déverser autour du cadavre du garde.

- case 8 : Plan serré. Les petites billes de marbre semblent éclater au moindre contact comme des bulles de savon, et libère de sinueuses et maigres vapeurs qui s'enroule sur elles-mêmes comme une liane et grimpent dans l'air en direction du conduit de ventilation d'une vingtaine de centimètres de diamètre, d'où est tombée la grille d’aération.

Flamel [off] : "Quel genre de rongeur démoniaque a bien pu mettre ce pauvre bougre dans cet état ?"

Page 3 :

- case 1 : Plan moyen. Le jeune officier, encadré du peloton d'intervention équipé comme pour une attaque de grande envergure, débarque l'armes aux poings, masques à gaz sur les visages, par le sas juste derrière Flamel; Ce dernier bloque leur course du revers de sa main, comme s'il avait senti leur arrivée spectaculaire.

Flamel : "Du calme, messieurs ... le crime est consommé, le coupable s'est éclipsé !"

- case 2 : Plan serré sur le jeune officier qui panique en découvrant, horrifié, l'état "vampirisé" du Mercandier qui gît devant eux.

le jeune officier : "Mais bon dieu, qu'est-ce qui a bien pu ??"

- case 3 : Plan moyen sur Flamel qui d'un petit geste calme, intime au commando de se retrancher vers le wagon de tête.

Flamel : "probablement une entité aux facultés nécromanciennes."

Flamel : "Elle s'est échappée par le système de filtrage de l'air, donc on se replie vers l'avant du train tout en calfeutrant toute obstruction que nous allons laisser derrière nous !"

- case 4 : Zoom arrière. Le peloton suit à la lettre les ordres. Un des Mercandiers entraîne le corps comme un vieux sac, se préoccupant d’avantage de ce qui pourrait surgir pour s’attaquer à lui. Seul Flamel semble serein.

- case 5 : Gros plan sur la porte du sas qui se referme lentement.

- case 6 : Panoramique en vue du dessus. Dans le wagon de tête, tout a été calfeutré, la moindre aération a été obstruée avec des chiffons ou des matériaux de fortune, de lourdes caisses ont été repoussées devant le sas, et la plupart des Mercandiers sont aux aguets, visiblement nerveux de ne pouvoir identifier clairement leur adversaire. Seul, au centre du wagon, Flamel, qui a chaussé sur sa paume de main et son avant-bras un curieux outil, semble conserver son sang-froid et congèle patiemment le corps du Mercandier trouvé dans l'autre wagon.

premier Mercandier : "Qu'est-ce que c'est qui l'a mis dans cet état ?"

second Mercandier : "Et pourquoi on n'a pas été alerté par

la Cours

??"

Flamel : "Du calme, messieurs ..."

Flamel : "votre officier est partit en informer qui de droit ... si l'alerte était de niveau élevée, le train aurait déjà été immobilisé !"

- case 7 : Gros plan sur l'un des Mercandiers qui enlève son masque à gaz pour s'adresser à Flamel. Il affiche une mine très angoissée.

le Mercandier : "Justement, ça fait plus d'une heure qu'il est partit vers la motrice !!"

- case 8 : Plan moyen. Flamel se dirige vers le Mercandier et tendant sa main (contenant des sels bleus dans sa paume) sous les narines de ce dernier. Il a l'air, lui, tranquille.

Flamel : "Vous bénéficiez d'un avantage non négligeable pour une situation de ce type, puisque, par chance, je suis dans ce train ..."

- case 9 : Plan large. Le Mercandier semble se détendre sous l'effet des minuscules cristaux de Flamel, mais en arrière plan, on voit la porte blindée menant à la locomotive se déformer comme si un bélier tentait de l'enfoncer

onomatopée : BuuUUUuum !

Page 4 :

- case 1 : Plan serré sur Flamel qui, instinctivement, semble à l'affût de la menace. Derrière lui, les Mercandiers, les nerfs à vif, mettent en joue la porte blindée.

un Mercandier : "Qu’est-ce que … »

un autre Mercandier : « Prêt à faire feu sur mon ordre … »

case (gros plan) insérée : sur la main de Flamel qui saisit le volant de la porte déformée pour la déverrouiller

- case 2 : Zoom arrière en contre-plongée. Sitôt la porte ouverte, la masse qui l'a percutée, tombe sur le sol. Il ne s'agit pas d'un bélier, mais de deux corps (ceux des cheminots morts) qui semblent avoir fusionné l'un avec l'autre.

un Mercandier : "Oh ben merde ! »

Flamel : « Restez vigilants !! »

- case 3 : Plan large. Juste derrière la porte, se tient avec un rictus sadique, le jeune officier partit en éclaireur prévenir ses supérieurs de

la Cours

des Miracles. Il a perdu une bonne partie de ses cheveux. Sa peau est comme translucide et ses vaisseaux sanguins s'enroulent comme des spirales sous celle-ci. Son uniforme a viré aux gris pâles et commence à tomber en lambeau. Ses doigts s'allongent comme des griffes et son regard est allumé de lumière pâle. Il est visiblement habité par l'Ankoo.

l’officier/Ankoo : «désigné … désigné … »

- case 4 : Travelling. Sans sommation, les Mercandiers ouvrent un peu nourrit sur leur officier possédé, faisant exploser sa chair sans que cela semble pouvoir l’arrêter ou même le ralentir. Au premier plan, près de la porte, Flamel s'est saisit d'une barre en métal qu'il arme comme une batte de base-ball.

un des Mercandiers : "Butez-le ! »

- case 5 : Plan identique. En une fraction de seconde l'officier/Ankoo qui se déplace avec une vélocité surnaturelle, fuse vers les Mercandiers pour leur sectionner la carotide, les un après les autres. Au premier plan, près de la porte, Flamel use de l'appareil sur son avant bras pour glacer sa barre de métal et la hérisser d'épines congelées.

l’officier/Ankoo : « mort … mort … mort … »

- case 6 : Plan serré. l'officier/Ankoo, qui s'est débarrassé de manière fulgurante de tous ses opposants, exception faites de Flamel, se retourne vers ce dernier pour le contempler comme un gibier potentiel. Ses mains crépitent d'un halo intense.

l'Ankoo : « Toi, tu n'es pas désigné ..."

- case 7 : Plan moyen. Rapidement, l'officier/Ankoo tend les bras et pulvérise d'une rafale d'énergie la cloison du wagon, créant un passage vers l'extérieur (on distingue les abords de Ducey et le Mont St-Michel en arrière plan, au lointain)

l'Ankoo :  « … sans intérêt … »

- case 8 : Plan moyen. Sous le regard dubitatif de Flamel, toujours dans la même position, prêt à frapper, l’Ankoo s’évanouit par e passage qu’il vient de créer, s’évaporant comme du brouillard.

Flamel : « … Oh putain  … »

Flamel : « Adèle va m’arracher les yeux de ne pas lui avoir ramené ce truc pour sa ménagerie ! »

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